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Bonjour chers visiteurs de blogs. Je me présente : je m'appelle Zoé. Je suis aussi Zo, Zotte ou Zozotte pour les intimes. Je me sens seule et j'ai peu d'occupations dans ma vie. Mes journées sont longues, monotones, ennuyeuses. C'est cet ennui qui m'a poussé à parler de moi et de ma manière de voir le monde sur ce blog. J'habite dans un appartement en colocation avec une jeune humaine. On a un accord tacite qui fonctionne très bien : on se partage la tanière, et chacun fait sa part du travail. Le mien consiste à surveiller son territoire et à le défendre des intrus. C'est surtout un travail préventif, puisque mes mises en garde ont jusqu'à maintenant toujours suffit à repousser les humains étrangers à la meute de mon humaine qui s'en approchaient. Quant à mon humaine, c'est elle qui s'occupe de la nourriture. Presque chaque jour, elle part tôt à la chasse et elle revient tard. C'est ce qui cause mon ennui. Je dois rester seule la plus grande partie de la journée dans notre espèce de tanière fortifiée. Les humains sont des animaux bizarres. Ils se séparent les uns des autres par des murs, ils vivent tous dans des sortes de cages de béton plus ou moins grandes. C'est comme s'ils n'avaient pas d'autres manières de se défendre. Notre abri à nous est particulièrement petit, à peine une petite cinquantaine de mètres carrés en dimensions d'hommes. On est tellement bien protégés que j'en viens parfois à me demander si ma surveillance continuelle est vraiment utile. Mes journées sont longues. Mes seules activités sont : surveiller les passants, observer les voisins, manger et dormir. Je passe mon temps dans l'attente de revoir ma coloc. Alors, on part se promener à des endroits que les humains n'ont pas encore bétonnés, mais seulement aménagés à leur manière. Des parcs. C'est quelque chose de typiquement humain. Mais je m'arrête, assez écrit pour aujourd'hui. Il ne faut pas que j'écrive trop : je risque d'épuiser le sujet trop vite, et de retourner à mon ennui mortel. Ah oui, et si vous cherchez un lien avec le titre de l'article, laissez tomber, il n'y en a pas. Simplement je ne savais pas quoi mettre, et cette question bizarre m'est venue. C'est une des phrases-types que ma colocataire apprend par coeur pour son cours du soir d'allemand. Magst-du Austern ? Aimes-tu les moules ?